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Le Mesdames, Messieurs bar à vins bio et naturels 5 rue de Girone, 34000 Montpellier - 04 67 63 49 53 |
Nous avons eu le privilège hier d'assister à la conférence de presse organisée au musée du quai Branly à Paris pour découvrir en avant-première quelques extraits du film HOME de Yann Arthus-Bertrand, coproduit par Elzevir Films (Denis Carot) et EuropaCorp (Luc Besson) et financé en grande partie (10 millions d'euros sur un budget total de 12 millions) par le groupe PPR (François-Henri Pinault). Tous les quatre étaient présents, ce qui a permis d'avoir un éclairage intéressant sur la genèse du film, grâce aux échanges qui ont été possibles avec eux.
Le synopsis : "En quelques décennies, l'homme a rompu un équilibre fait de près de 4 milliards d'années d'évolution de la Terre et met son avenir en péril. Le prix à payer est lourd, mais il est trop tard pour être pessimiste : il reste à peine 10 ans à l'humanité pour prendre conscience de son exploitation démesurée des richesses de la Terre et changer son mode de consommation. En nous offrant les images inédites de plus de 50 pays vus du ciel, en nous faisant partager son émerveillement autant que son inquiétude, Yann Arthus-Bertrand pose, avec ce film, une pierre à l'édifice que nous devons, tous ensemble, reconstruire." ... et une sacrée pierre, puisqu'il a fallu 3 ans et 700 heures de rush à YAB pour faire ce film, dont le contenu scientifique est majoritairement tiré des analyses et des travaux de Lester Brown, adaptés par le minutieux travail d'Isabelle Delannoy, experte environnementale, qui a réalisé le commentaire du film et contribué à son scénario.
La particularité de HOME est sa sortie mondiale le 5 juin à l'occasion de la journée mondiale de l'environnement, en simultané au cinéma et en DVD à prix coutant, sur une soixantaine de chaînes de télé et en streaming gratuit sur Youtube pendant une dizaine de jours (Google est partenaire de l'opération, Mats Carduner, le PDG pour la France, en a détaillé les modalités), le tout en cassant la sacro-sainte "chronologie des médias" chère à la profession : l'objectif est de faire visionner le film au plus grand nombre, donc avec le moins de contraintes économiques possibles, souhait cher à Yann Arthus-Bertrand. Le film sera donc présenté lors de cette journée mondiale de l'environnement à Mexico, car il est soutenu par l'UNEP (Programme des Nations Unies pour l'Environnement). YAB a indiqué avoir bénéficié du conseil d'Al Gore, qui a vu le film et lui a indiqué la "bonne" manière de communiquer sur les nombreux chiffres angoissants qui émaillent les commentaires de ce documentaire, ce qu'il résume en disant : "On ne veut pas croire ce que l'on sait pourtant". A noter également que 20000 DVD seront envoyés aux écoles par la ligue de l'enseignement, selon les dires de YAB.
Ce film a donc été largement financé par le groupe PPR sous l'impulsion de François-Henri Pinault, son PDG, à qui le projet a été présenté en juin 2007, et pour lequel il a immédiatement donné son OK, alors qu'il était en train de mettre en place une direction RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) au sein du Groupe. "Ce projet nous a forcé à avancer avec les 88000 collaborateurs du Groupe, car en tant que contributeur majeur dans la chaîne de production, il est de notre devoir de prendre conscience de la nécessité de progresser dans la responsabilité sociale et environnementale que nous avons vis à vis de la planète. Nous avons le pouvoir d'agir sur le destin qui nous attend si nous ne faisons rien. C'est pour nous une opportunité inouïe de permettre la mise en oeuvre d'une nouvelle économie, sans recherche de profit immédiat, mais avec plus de sens, que nous recherchons tous aujourd'hui.". Voilà bien résumé le credo d'INAKIS depuis sa création en 2007...
Pour Luc Besson, "C'est un message commun pour le 5 juin, pour moi ce n'est pas un film qui doit recevoir ou pas les critiques ou les louanges, il me paraît important que nous sortions de ce type de débat, c'est la raison pour laquelle exceptionnellement nous avons choisi de ne pas le montrer intégralement à la presse d'abord".
Le film est, on peut s'en douter si l'on garde en mémoire le désormais culte "Une vérité qui dérange" d'Al Gore, un nouveau signal d'alarme sur la menace qui pèse sur l'avenir à court terme de notre planète. Il se termine cependant sur un dernier quart d'heure proposant certes quelques solutions, mais surtout sur le message simple qu'il ne se veut pas donneur de leçon mais que la solution est en chacun de nous, et que nous y arriverons, mais "ensemble", qui est le dernier mot du film.
Le mot de la fin revient à Luc Besson, à qui l'on doit le titre du film : "Yann avait d'abord pensé à "Boomerang", qu'il a jugé finalement trop négatif. Je lui ai proposé "Home", d'abord pour la référence cinématographique à E.T., et puis ensuite parce que la maison est le premier univers de l'enfant, qui réalise ensuite que la Terre est sa "Grande Maison". En plus de son évocation internationale, comprise dans le monde entier, "home", la maison, est pour moi le symbole de l'écologie, qui est avant tout la science de l'habitat : c'est donc un juste retour des choses. Enfin je dirais que la vraie question posée par ce film, finalement, est "est-ce que vous aimez vos enfants ?". Si la réponse est oui, alors faites ce que vous avez à faire pour ne pas leur laisser un monde pour lequel ils pourront vous reprocher de n'avoir rien fait pour le sauver, alors que vous le saviez perdu. Le regard d'amour qu'ils vous portent aujourd'hui sera alors un regard de lourds reproches..."
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Il aura fallu 3 semaines pour que les premières feuilles d'aubergines apparaissent, et encore 3 semaine avant que les plants soient prêts à repiquer (début et fin avril) |
Le WWF lance pour ce week-end l'évènement Earth Hour 2009 au niveau international et prévoit de rassembler plus d'un milliard de personnes qui feront le geste symbolique d'éteindre leurs lumières durant une heure. Ce type d'action a été lancé pour la première fois le 1er février 2007 par le collectif d'associations l'Alliance pour la Planète. L'appel avait été suivi par 3 millions de foyers en France qui avaient éteint leurs lumières pendant 5 minutes. Suite au succès de l'opération, l'idée est reprise dans de nombreux pays et devient le Earth Hour (60 minutes pour la planète). Le 29 mars 2008, l'évènement mobilise ainsi 50 millions de personnes réparties dans 35 pays.
Pour l'édition 2009, qui aura lieu ce samedi 28 mars, l'objectif du WWF est de mobiliser plus d'un milliard de personnes. Le but de l'opération n'est bien sûr pas d'économiser quelques minutes d'électricité, mais bien d'interpeller pouvoirs publics et citoyens sur l'urgence de lutter contre les changements climatiques mondiaux. En particulier, Earth Hour appelle à réfléchir sur la maîtrise et la réduction de notre consommation énergétique. L'année 2009 est décisive sur ces problématiques puisqu'aura lieu en décembre la Conférence de Copenhague, qui devra fixer les objectifs de l'après-Kyoto et prendre des décisions pour éviter une crise climatique.
Comment participer à Earth Hour 2009 ? Rien de plus simple, il vous suffit d'éteindre les lumières, ordinateurs, télévisions... pendant une heure de 20h30 à 21h30 ce samedi 28 mars. Tout le monde est invité à participer à l'opération : à la maison, dans une entreprise, à la mairie... En faisant ce geste simple, vous manifesterez votre préoccupation et votre engagement pour la lutte contre le changement climatique. Plus l'évènement prendra de l'ampleur et plus l'avis des citoyens devra être pris en compte lors des futures discussions à Copenhague.
Alors n'oubliez pas samedi soir, éteignez vos lumières ! Et pourquoi ne pas en profiter pour organiser une soirée ou un dîner aux chandelles, une sortie pour aller observer les étoiles,... ? Bref, on peut trouver plein d'idées originales pour passer une soirée sympathique tout en se mobilisant pour la planète.
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L'art de vivre éthic, chic et bio, voici le thème du salon Vivre Autrement, dont la 22ème édition aura lieu ce week-end au Parc Floral de Paris. Pour l'évènement 400 exposants seront présents et une centaine de conférences sont prévues ainsi que 50 ateliers pratiques. Tous les univers de la consommation responsable, éthique et bio seront représentés : alimentation, mode, santé & bien-être, maison, tourisme, environnement... Une grande partie du salon est dédiée à l'alimentation naturelle et bio avec de nombreux producteurs de vins et autres boissons bio, de produits alimentaires, de matériel culinaire et des restaurateurs.
Un espace important est également réservé au bien-être où vous pourrez découvrir bon nombre de marques de cosmétiques biologiques et naturels, de produits de phytothérapie, d'aromathérapie et de compléments alimentaires, mais aussi des stands pour découvrir différentes méthodes de massage et de relaxation. Vous retrouverez à cet espace bien-être beaucoup de marques bio qu'Inakis a sélectionné pour vous telles que Karawan, Phyt's, Couleur Caramel, Florame, Lauralep, Logona, Ludmilla De Bardo...
Et puisque c'est le printemps ce week-end, ce salon est aussi l'occasion pour les jardiniers du dimanche ou les plus experts de se renseigner auprès de professionnels et d'acheter semences et plants bio. Un espace jardinage rassemblera associations et producteurs de semences et plantes en agriculture biologique comme l'association Kokopelli, l'association Terre et Humanisme fondée par Pierre Rabhi, la Ferme Sainte Marthe créée par Philippe Desbrosses,... Des ateliers sur les techniques liées au potager et au jardin bio sont d'ailleurs au programme pour apprendre comment passer à la pratique simplement.
Cette année il y a aura également des nouveautés et évènements tels que l'espace Partir Autrement qui sera dédié au tourisme alternatif : tourisme vert, voyage solidaire, écovolontariat... De quoi bien préparer vos prochaines vacances ! Bien d'autres surprises et découvertes vous attendent au salon Vivre Autrement, le programme complet est disponible sur le site internet.
Pour info :
Salon Vivre Autrement du 20 au 23 mars de 10h30 à 19h, au Parc Floral de Paris, Bois de Vincennes. Métro : Château de Vincennes.
Et pour ceux qui ne sont pas en région parisienne ou qui ne pourront aller au salon, Inakis vous propose un espace jardinage où vous trouverez tout le nécessaire pour le jardin et cultiver son propre potager bio. Que l'on ait juste un balcon en ville ou un terrain à la campagne, il est possible de faire ses plantations en n'ayant recours qu'à des procédés sains pour l'environnement et l'homme. Découvrez nos graines bio, semences de fleurs sauvages, engrais naturels...
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Nous vous avions déjà présenté les biberons de la marque Green To Grow, arrivés il y a quelques mois en France. La particularité de ces biberons est qu'ils ne contiennent ni bisphenol A (ou BPA) ni phtalates, deux substances chimiques couramment utilisées dans la fabrication de biberons (entre autres) et incriminées pour leurs effets nocifs sur la santé humaine. Elles sont soupçonnées d'avoir un lien avec diverses maladies endocriniennes, cardio-vasculaires... (pour en savoir plus, voir notre précédent article sur le sujet : "Le biberon sans bisphenol A ni phtalates avec Green To Grow"). Une nouvelle étude publiée ce 28 janvier dernier par des chercheurs de l'université de Rochester à New-York soulève d'ailleurs de nouvelles questions sur le bisphenol A. Alors que l'on pensait que le seul mode de contamination était l'ingestion d'aliments ayant été en contact avec cette molécule, cette étude révèle d'autres modes de contamination : ingestion par la poussière ou par l'eau. De plus, il semblerait que cette substance soit stockée dans les graisses du corps, rendant son élimination plus difficile et longue.
Avec la multiplication des alertes à ce sujet, on trouve de plus en plus de biberons sans bisphenol A ni phtalates. Découvrez les nouveaux biberons et tétines des marques Nuby, Remond, Mollis et Baby to Love. En verre, en silicone alimentaire ou en polyethersulfone (PES) ces biberons sont sans danger pour les enfants. En attendant qu'un jour (peut-être ?), à l'instar du Canada, les biberons en polycarbonate contenant du bisphenol A soient interdits en France, il vaut mieux être vigilant avec ce que l'on achète. Le sujet étant d'actualité, d'autres études devraient certainement voir le jour dans un avenir proche, nous ne manquerons pas de vous tenir informés des avancées sur ces questions de santé publique.
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"Au cœur de la Bretagne paysanne, deux visions du métier d’éleveur laitier se confrontent. Alors que des Hommes se sont engagés depuis plusieurs années dans une agriculture autonome, durable et performante, le courant majoritaire de la profession reste inscrit dans un modèle de production industriel, fortement dépendant des groupes agricoles et agro-alimentaires…"
C'est en ces termes qu'est introduit le film Herbe, réalisé par Matthieu Levain et Olivier Porte qui sortira au niveau national ce mercredi 18 Février. Film documentaire, Herbe nous emmène tel un road movie à la rencontre d'éleveurs laitiers bretons. On découvre deux façons de concevoir ce métier très différentes. D'un côté, des agriculteurs se basent sur un modèle productiviste (le modèle actuellement dominant), s'inscrivant dans une logique d'industrialisation de l'agriculture et donc de la production alimentaire. D'un autre, des paysans ont fait le choix d'alternatives à ce modèle et prônent des méthodes durables. Herbe s'est attaché à comprendre les rouages de ces deux manières de fonctionner avec l'exemple de l'élevage laitier, mais la même question se pose dans tous les domaines de l'agriculture.
L'aventure d'Herbe débute il y a 3 ans, alors qu'Olivier Porte, ingénieur agronome, après plusieurs expériences et rencontres avec des agriculteurs travaillant selon des méthodes durables, décide de se lancer dans la réalisation d'un film sur le sujet avec son ami Matthieu Levain à l'époque en train de monter une société d'audiovisuel. Le projet est rédigé puis devant de nombreux refus de productions, les réalisateurs décident finalement d'accomplir ce projet à leurs frais. Trois semaines de tournage en Bretagne sont alors organisées pour concrétiser le film. Les réalisateurs partent à la rencontre de ces éleveurs laitiers et vont s'interroger sur les déterminants et les mécanismes de ces différentes visions de production.
En particulier, Herbe se penche sur les dérives liées à la PAC (Politique Agricole Commune) qui a conduit à une situation des plus absurdes : depuis 1992, la PAC verse des aides directes aux agriculteurs pour chaque hectare cultivé en maïs de fourrage. Ainsi ceux qui choisissent de nourrir leurs vaches avec du maïs bénéficient d'aides alors que les agriculteurs nourrissant leurs vaches à l'herbe ne reçoivent rien. Cette distribution inégalitaire a poussé de nombreux agriculteurs à abandonner l'herbage au profit du maïs fourrage. Un autre travers viendrait des grandes coopératives agricoles qui amènent les paysans à perdre leur autonomie. Ce sont elles en effet qui leur fournissent engrais, semences, aliments... nécessaires à la production. Ainsi pour Coopagri et Unicopa, deux grosses coopératives agricoles bretonnes, la vente d'aliments pour l'élevage représente 15% de leurs chiffres d'affaires, autant dire qu'elles n'ont pas trop d'intérêt à ce que les agriculteurs nourrissent leurs vaches à l'herbe...
D'un oeil se voulant le plus objectif possible, le film Herbe souhaite éclairer sur toutes ces dérives. Mais c'est aussi d'une voix positive qu'il présente une alternative au modèle d'agriculture productiviste, qui tient compte de critères environnementaux tout en étant tout à fait compétitive. Alors que le modèle actuel est en train d'atteindre ses limites, il nous faut adopter de nouvelles pratiques, plus durables, et réfléchir à de nouveaux modes de vie. Herbe semble être un point essentiel à cette réflexion. Et puisque les films mettant en exergue des alternatives positives à notre société de surconsommation peu durable sont encore rares, il est important de les soutenir. Vous pouvez déjà visionner la bande annonce pour vous faire une idée, la liste des projections programmées est également disponible sur le site du film Herbe. De nombreuses soirées-débats sont prévues, notamment ce lundi 16 février a lieu à 20h15 une projection en avant-première au cinéma Diagonal de Montpellier suivie d'un débat avec les réalisateurs et José Bové.
Partenaires du film : Réseau Cohérence, Colibris - Mouvement pour la Terre et l'Humanisme fondé par Pierre Rabhi, Réseau Agriculture Durable, Confédération Paysanne, WWF France, Slow Food France, Mouvement pour le Droit et le Respect des Générations Futures...
Alors que l'investiture du nouveau président des Etats-Unis, Barack Obama, vient d'avoir lieu et porte l'espoir de nombreux changements, une nouvelle équipe "environnement-énergie" vient d'être nommée à la Maison Blanche. Finalement ce n'est pas Al Gore, candidat malchanceux aux élections de 2000 et célèbre défenseur des questions écologiques, qui sera à la tête de "l'équipe verte" de Barack Obama. Le président des Etats-Unis a nommé Carol Browner comme coordinatrice du conseil nouvellement créé sur l'énergie, le climat et l'environnement. C'est elle qui supervisera et aura en charge la coordination des politiques en matière d'environnement et de développement durable : la mission qui l'attend n'est donc pas simple ! Mais Carol Browner a déjà une solide expérience sur ces questions, elle fut directrice de l'Agence pour la Protection de l'Environnement (EPA) de 1993 à 2001 sous l'administration Clinton. Née en 1955, elle a fait des études de Droit à l'université de Floride et s'est investie dans des associations dont Citizen Action pour la défense des consommateurs et de l'environnement. C'est également une proche d'Al Gore puisqu'elle fut sa conseillère de 1988 à 1991 lorsqu'il était sénateur.
Pour compléter son équipe "environnement", Barack Obama a choisi Steven Chu, prix Nobel de physique et spécialiste des énergies renouvelables, comme secrétaire à l'Energie. Il s'occupera des questions liées aux énergies et surtout à la lutte contre le réchauffement climatique. Lisa Jackson est nommée directrice de l'Agence de Protection de l'Environnement alors que Nancy Sutley, actuellement maire adjointe de Los Angeles pour l'énergie et l'environnement, prend la tête du conseil de la Maison Blanche pour la qualité de l'environnement. Le conseiller en matière de science et de technologie sera John Holdren, militant, professeur et chercheur sur les sciences de l'environnement et les changements climatiques. Enfin, Jane Lubchenco, spécialiste en biologie marine, dirigera l'Administration des océans et de l'atmosphère.
Ainsi Barack Obama s'est entouré de spécialistes sur les questions d'environnement et semble confirmer sa volonté de faire de la lutte contre le réchauffement climatique une de ses priorités. Rappelons que le protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre n'a toujours pas été ratifié par les Etats-Unis. Il est à espérer que le nouveau gouvernement nommé à la Maison Blanche marquera bien la rupture annoncée par Barack Obama et permettra un virage vers une prise de conscience écologique et des modes de vie plus durables. On peut être optimiste, Obama s'est déjà attaqué au dossier environnement en signant une semaine à peine après son investiture deux directives : la première exige que le département des transports publie d'ici le mois de mars de nouvelles normes pour améliorer l'efficacité énergétique des véhicules, la seconde demande à l'EPA d'accepter la décision de l'état de Californie (et des autres états qui voudraient faire de même) qui souhaite imposer des quotas plus stricts d'émissions de gaz à effet de serre.
L'épeautre est une céréale très ancienne, on le considère comme l'ancêtre du blé. Les traces les plus antiques remontent à 9000 ans avant J.C. dans la région de la mer Caspienne. C'est à l'âge de pierre que cette céréale est introduite en Europe où elle sera cultivée et très consommée jusqu'au Moyen-Age. C'est d'ailleurs à cette époque que l'abbesse Sainte Hildegarde de Bingen laisse des écrits et des recettes encore utilisées aujourd'hui. Petit à petit, la culture de l'épeautre est abandonnée au profit d'autres céréales tel que le blé qui a de meilleurs rendements et dont la récolte est moins coûteuse. Toutefois, cette céréale connaît depuis quelques années un regain d'intérêt, notamment en agriculture biologique puisqu'elle pousse très bien sans engrais ou autres traitements.
Il existe plusieurs variétés d'épeautre, dont deux qui sont commercialisées en France : le grand épeautre (Triticum spelta) cultivé dans le Nord de l'Europe et le petit épeautre ou engrain (Triticum monococcum) cultivé en Provence et Haute-Provence. Le grand épeautre est utilisé principalement sous forme de farine dans les pains, pâtes et patisseries, alors que le petit épeautre est plutôt consommé en grains qui se préparent comme du riz, en soupes ou en salade. L'épeautre est particulièrement riche en magnesium (pour cela c'est un très bon aliment anti-stress), en phosphore et en calcium, mais aussi en acides aminés essentiels. A noter également que le petit épeautre contient très peu de gluten par rapport aux autres variétés de blé et est mieux assimilé, il est donc plus adapté aux personnes souffrant d'une intolérance au gluten.
Aujourd'hui, l'épeautre n'est plus utilisé uniquement dans le domaine alimentaire, il sert également à la fabrication d'oreillers, de matelas et coussins de relaxation, de jouets pour enfants (peluches, bouillottes...)... Ce sont les balles d'épeautre (enveloppes protectrices des grains de céréale) qui sont utilisées pour rembourrer les coussins qui sont à la fois fermes et malléables à la forme du corps. Des coussins chauffants sont même employés pour soulager des points douloureux du corps. Avec toutes ces qualités et ces applications, l'épeautre a encore un bel avenir devant lui !
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L'hiver, l'organisme est souvent fatigué, il doit faire face au froid et aux diverses agressions virales, il tourne donc quelque peu au ralenti. Pour rester en forme, booster son énergie et se détendre, rien de plus agréable que les massages. Le massage permet de travailler sur les points énergétiques du corps, et ainsi de le redynamiser ou de débloquer des points sensibles ou douloureux. Il peut se pratiquer soi-même en auto-massage ou bien par une autre personne. Les techniques de massages sont diverses et variées : shiatsu, californien, suédois, ayurvédique, thaïlandais, pierres chaudes... Il y en a pour tous les goûts et les sensibilités, mais pour tous l'objectif est d'apporter relaxation du corps et de l'esprit et énergie par le toucher.
Une huile végétale est indispensable pour faciliter le massage. Mais c'est aussi un moyen de profiter des bienfaits de chaque huile suivant sa composition. Par exemple, pour soulager des douleurs musculaires ou pour récupérer après un effort physique, on peut utiliser une huile d'arnica ou un mélange d'huiles essentielles de bois de camphre, de gaulthérie, de térébenthine, de laurier noble... Pour un massage tonifiant, on préfèrera employer des huiles de jojoba, d'argan ou encore de tournesol enrichies aux huiles essentielles d'agrumes (orange, citron, pamplemousse...), de gingembre, de ginseng, de bergamote ou de menthe poivrée. Si l'on veut au contraire se relaxer, on utilisera plutôt des huiles à base de lavande, de camomille, d'amande douce, de néroli... Pour un massage hydratant la peau, des huiles d'abricot, de sésame ou de macadamia seront bien adaptées, alors que pour un massage plus sensuel l'huile d'ylang ylang ou de bois de santal seront plus appropriées.
Toutes ces huiles renferment de nombreuses senteurs et bienfaits pour le corps. Mais il faut bien les choisir, prendre des huiles de massage certifiées biologiques est essentiel pour être sûr de leur qualité, des conditions de leur production et de leur composition sans ingrédients chimiques ou dangereux pour la santé. Il ne vous reste plus qu'à vous réserver des moments de détente et de relaxation pour profiter des massages, c'est tout le corps et l'esprit qui en bénéficieront et vous serez bien plus à même d'affronter l'hiver qui peut être souvent une période où l'on se sent plus fatigué et démotivé. Alors faites-vous plaisir !
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La production d'eau chaude sanitaire représente en moyenne 10% de la facture énergétique d'un ménage en France, ce qui est loin d'être négligeable. La plupart des chauffe-eaux sont électriques ou au gaz, alors qu'il existe une solution bien plus écologique et économique : le chauffe-eau solaire. En utilisant l'énergie solaire (renouvelable et gratuite !), on peut tout à fait chauffer l'eau nécessaire aux besoins d'un logement individuel, voire pour un habitat collectif. Le principe est simple : des capteurs solaires sont disposés à l'extérieur (en général sur un pan de toit) dans lesquels va circuler un mélange d'eau et d'antigel. Ce mélange se réchauffe avec les rayons du soleil (comme lorsqu'on laisse un tuyau d'arrosage au soleil) puis est dirigé vers le ballon de stockage d'eau. Grâce à un échangeur thermique, il transfère alors sa chaleur à l'eau sanitaire du ballon. La majeure partie de l'année, un tel système peut suffire à produire l'eau chaude nécessaire à un foyer, selon les régions il peut tout de même être nécessaire d'avoir un système de chauffage d'appoint pour les journées sans soleil.
Le chauffe-eau solaire individuel (dit CESI) est donc un système très écologique mais aussi très économique. Si le coût à l'installation est plus élevé que pour un chauffe-eau traditionnel, il est rentabilisé en quelques années puisqu'il n'y a plus besoin de l'alimenter en électricité ou en gaz. Par ailleurs, diverses subventions, aides et crédits d'impôts existent afin de favoriser l'installation de chauffe-eaux solaires. Ces aides peuvent varier d'une région à l'autre selon les politiques mises en place, ainsi que le coût des matériaux et de la pose du chauffe-eau. Comme il n'est pas facile de dénicher toutes les informations utiles pour s'y retrouver, le site internet Clic Solaire.fr vous propose de calculer le coût d'installation et la rentabilité d'un chauffe-eau solaire par rapport à votre logement et votre situation géographique.
Clic Solaire s'appuie pour ce calcul sur une base de données comportant les aides financières disponibles par région (sur toute la France) et les prix des installateurs solaires, ainsi que sur les renseignements que vous lui fournissez. L'évaluation se fait en quelques clics seulement : vous commencez par repérer sur une carte la localisation de votre domicile, vous indiquez ensuite l'orientation du toit sur lequel vous désirez installer les capteurs solaires, ainsi que le nombre de personnes vivant dans le foyer concerné et votre système actuel de chauffe-eau. Après ces différentes étapes, Clic Solaire vous fournit les résultats de ses calculs de manière synthétique et précise : la performance énergétique des capteurs (selon la situation géographique), le coût moyen pour l'installation d'un chauffe-eau solaire couvrant les besoins de votre famille, le montant des subventions et crédits d'impôts, le coût de l'investissement à réaliser et le temps de rentabilité de l'installation. Très pratique, ce service vous permettra rapidement d'évaluer l'intérêt d'une telle installation et vous aidera certainement à adopter ce système simple et efficace, dont les avantages sont aussi bien écologiques qu'économiques.
En hiver, beaucoup de gens souffrent de ce qu'on appelle le blues hivernal voire d'une dépression saisonnière (ce phénomène peut toucher jusqu'à 10 à 15% de la population, en particulier les femmes). Mais de quoi s'agit-il exactement ? Avec l'arrivée de l'automne puis de l'hiver, les journées sont plus courtes et la luminosité diminue ce qui influe sur notre corps et notre moral. Le manque de lumière entraîne en effet un dérèglement des rythmes du sommeil et de la production de sérotonine. Les symptômes du blues hivernal et de la dépression saisonnière sont multiples : fatigue, somnolence durant la journée, tristesse, excès d'appétit, prise de poids, irritabilité, baisse de la libido, difficultés de concentration...
La luminothérapie (aussi appelée photothérapie ou luxthérapie) est une solution pour lutter contre ce blues hivernal. Il s'agit de combler le manque de lumière en s'exposant régulièrement à une forte luminosité produite par des lampes spécialement étudiées. De nombreuses études ont démontrées l'efficacité de la luminothérapie dans le traitement de la dépression saisonnière. Pour cela, il faut s'exposer 30 minutes par jour à une lampe émettant une lumière blanche d'une intensité de 10 000 lux (la luminosité dans une maison ou un bureau dépasse rarement les 500 lux et une journée nuageuse environ 2000 lux alors que l'été la moyenne de la luminosité est de 50 000 lux). Ainsi la luminothérapie permet de compenser le manque de lumière durant l'hiver et d'atténuer fortement les effets sur l'organisme et le moral.
Autre méthode de luminothérapie : l'utilisation d'un simulateur d'aube pour se réveiller le matin. Le simulateur d'aube est un réveil produisant une lumière d'intensité progressive jusqu'à son maximum à l'heure du réveil. Ainsi le réveil se fait progressivement et est beaucoup plus naturel. La qualité du sommeil s'en trouve améliorée et le rythme biologique est plus régulier. Vous devriez alors commencer la journée plus reposé et en ayant fait le plein d'énergie ! Et pour passer au mieux l'hiver et ne pas sombrer dans le blues, n'oubliez pas également de faire du sport régulièrement, de prendre un peu l'air tous les jours, de sortir pour vous changer les idées, de faire le plein de vitamine D et d'Omega-3 (poissons gras et huiles de poissons)...
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L'année 2009 commence tout juste, et avec elle vient comme chaque année son lot de bonnes résolutions qui, espérons-le, seront vertes et éthiques. Pour bien démarrer l'année, nous vous proposons une sélection d'agendas et calendriers pour le bureau ou la maison, pour y noter ses rendez-vous ou bien encore ses humeurs et ses pensées. L'agenda ou le calendrier écolo est bien sûr en papier recyclé ou issu de forêts gérées durablement (labels PEFC ou FSC). Il est aussi non blanchi au chlore et imprimé avec des encres végétales.
On peut le choisir thématique et ainsi en profiter pour découvrir chaque jour une photo, un geste durable, une anecdote... Avec l'Agenda du Développement Durable par exemple, vous trouverez plus d'une centaine de questions-quizz et de conseils pour mettre en pratique des gestes durables au quotidien. L'écoagenda, lui, vous présente chaque semaine une réalisation écologique et originale ainsi que les rendez-vous à ne pas rater (salons et manifestations bio, éco-habitat, environnement...). Si vous aimez les belles images, l'agenda utile pour un développement durable est illustré par des photographies de Yann Arthus-Bertrand accompagnées d'informations sur l'état de la planète. Et pour ceux qui font leur jardin, le calendrier de semis donne toutes sortes d'indications sur les périodes de semis, de repiquage, de récolte, les tendances météorologiques...
Amnesty International nous propose d'autres thèmes au coeur de son action, en particulier les droits de l'Homme avec la sortie d'un agenda à l'occasion des 60 ans de la Déclaration universelle des droits de l'Homme qui présente les articles de la déclaration illustrés par des photos du monde entier. Autres thématiques abordées cette année : la solidarité internationale ou encore les femmes du monde.