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Stéphanie DROZ

Architecte

architecte
Stéphanie DROZ
38 ans
Permis de conduire
Lille (59) France
Situation professionnelle
En fin de contrat
En recherche active
Présentation
Jeune architecte, j'ai étudié en Belgique (Saint LUC) puis j'ai travaillé 2ans à Paris et Ile de France.
Je suis actuellement en formation pour devenir "Concepteur Européen de Maisons Passives" (CEPH) à Loos-en-Gohelle (62) avec le Cd2A.
Une médiathèque s’inscrit dans la ville. C’est en étudiant la ville qu’on trouve le site qui sera capable de l’accueillir et qui, au-delà, va transcender son rôle pour s’offrir à la population comme un service rendu mais surtout un événement unique, un Lieu identitaire. Après de nombreuses investigations territoriales avec mon équipe nous avons fait émerger une ancienne voie urbaine qui ne payait pas de mine mais était porteuse de bien des promesses. En effet, elle porte en elle l’identité de la ville. D‘un point de vue historique d’abord, car c’était la voix d’entrée dans la cité. Elle menait vers la mer, et ses premières constructions balnéaires. De plus, c’est autour de cette voix que cette dernière c’est construite, révélant autour d’elle des quartiers aux caractères prononcés et se parant des atours d’une promenade plantée. La culture pour articuler cette promenade vers la mer fut mon parti dans ce projet.
Forte de ce parti, c’est la ville qui m’a aidé à tisser ma médiathèque comme une longue entité le long de cette promenade. Elle se déforme comme un sol mouvementé à l’image de la promenade et elle appelle les visiteurs dans ses brèches. L’entrée en double hauteur, est situé sur la rue de metz, la grande rue commerçante. Sa mezzanine offre une vue inédite sur le début des dunes, quelques mètres plus loin. Tantôt terrasse, tantôt entrée, tantôt patio introverti, tantôt point de vue vers le large, les interactions avec la ville sont sollicitées mais reste discrètes pour une ambiance calme de lecture préservée.
Je vois la danse comme une activité citoyenne. Pour moi ville et danse son étroitement liées, et peuvent interagir ensemble. Il me semblait nécessaire de prolonger l’école sur l’espace publique, entrainant la ville toute entière à vibrer au rythme de la danse et de ses manifestations culturelles. Ainsi j’ai pensé la place de Vannes comme une scène à ciel ouvert. La danse étant aussi un art, il demande de la concentration. Pour cela j’ai partagé le programme en deux étages : l’un étant consacré aux taches quotidiennes (l’administratif, les vestiaires, la direction, etc.), l’autre étant consacré exclusivement à la danse. Dans l’étage « du quotidien », j’ai cherché la fluidité dans la circulation à travers une passerelle qui fait toute la longueur du site, passant tantôt dans les pièces du programmes (se transformant en salle d’attente ou en lieu de rencontre), tantôt au dessus des jardins (en belvédère sur la ville).En dessous, l’étage de la danse est composé de 6 pièces(4 studios, la bibliothèque et la cafétéria), accessibles uniquement par l’étage du quotidien, dont le caractère haut sous plafond et les ouvertures en font des lieux de travail aux performances variés. En effet, pour les 4 studios de travail demandés, j’ai voulu développé 4 ambiances particulières dans lequel apprendre à exercer l’art de la danse : tantôt en introversion (tourné vers le ciel), tantôt en immersion (tourné vers la ville), tantôt en représentation (tourné vers le spectacle), tantôt en contemplation (tourné vers la nature).