Adam Zleem
Dont worry
lektor
Employed
Available
I love it
Quand je suis pris au piège dans un tube métallique, essayant de mon mieux pour empêcher mes membres de gêner les autres autour de moi, je me retrouve à m'accrocher à tout petit plaisir que je peux trouver, même si ce n'est qu'une tasse de café boueux. Ici-haut, l'illusion du luxe pourrait aussi bien être un luxe réel. Les avions sont un lieu de marges minces, où une once de confort pour vous-même peut coûter cher à quelqu'un d'autre. Il ne reste qu'une seule vraie retraite: regarder des films gratuits
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Pour moi, le temps d'antenne est comme du temps volé. Parce que le Wi-Fi coûte plus cher, je peux justifier de rester hors ligne et inaccessible, en me livrant à des divertissements gratuits. Et donc, de l'intérieur d'une brume de médicaments anti-anxiété, de déshydratation légère, de maux de dos et de ballonnements au ventre, je planifie mon évasion. Si l'avion a des écrans tactiles de dossier avec des films à la demande, je parcours la bibliothèque comme si j'étais dans une chocolaterie chic. Tant de choix! Il y en a pour tous les palais! Mmm, mais de quoi suis-je d'humeur?
J'ai un souvenir étrangement bon de tous les films que j'ai regardés dans les avions, et mes choix tombent invariablement dans quelques catégories. Le premier, ce sont des superproductions que je ne verrai jamais au cinéma—en d'autres termes, n'importe quel film de super-héros. Je suis trop en retard sur l'Univers cinématographique Marvel à ce stade pour prétendre que je vais rattraper mon retard, et pourtant j'ai vu les deux films des Gardiens de la Galaxie plus Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux dans les avions. Le second est celui des Films indépendants Dont j'ai entendu parler de Bonnes Choses—des films plus petits et bien évalués, tels que Dope, Beyond the Lights et Clouds of Sils Maria, que je peux me sentir bien et cultivé d'avoir regardé, et que je n'aurais peut-être pas pris le temps autrement. Le troisième est les Vieux Films de Réconfort, ceux que je recherche rarement activement, mais qui me font rire et pleurer et heureux d'être en vie. (Moana. Fin de la liste.)
Lire: Pourquoi nous pleurons dans les avions
En tant que personne qui vole de la côte Est à Guam un peu régulièrement—c'est une journée entière perdue pour voyager, et presque une autre journée perdue pour le décalage horaire—Je me suis habitué à penser aux vols long-courriers en termes de combien de films je peux regarder. Un vol de 8,5 heures de Houston à Honolulu? C'est quelques films plus quelques siestes. (Les frénésies de mini-séries peuvent tout aussi bien fonctionner. Plus tôt cette année, j'ai regardé tout le Lotus Blanc de HBO sur un vol de 14 heures entre Newark et Narita.)
illustration de poisson rouge disposé en forme de coeur
Arrêtez d'Essayer d'Élever des Enfants Qui Réussissent
ADAM GRANT ET ALLISON SWEET GRANT
D'autres ont également vanté les petits plaisirs de regarder des films pendant les vols. Au début de 2021, Joshua Rivera a écrit pour Polygon que les films d'avion étaient la seule chose qui lui manquait à propos de ne pas pouvoir voler pendant la pandémie. ” Quand je volais, je prenais des risques étranges et impénétrables sur des films que je ne regarderais pas normalement à la maison", a déclaré Rivera, confirmant ma conviction que les avions sont l'espace liminal ultime-un endroit qui semble un peu faux, où nos actions n'ont pas autant d'importance, où nous nous sentons en quelque sorte plus libres.
Bien sûr, comme toute autre partie de l'expérience de voyage en avion, regarder un film peut avoir ses inconvénients. Ryan Lambie a écrit pour Den of Geek des nombreuses questions qu'il se pose lors de la sélection d'un film dans un avion: “Quel film ne sera pas ruiné par le fait que l'image aura été coupée pour tenir sur un minuscule écran 4:3, supprimant ainsi tout sentiment de grandeur cinématographique? Quel film n'est pas tellement bourré de nudité ou de cris d'extase sexuelle que vous devrez vous soucier de ce que les autres passagers pourraient penser de vous s'ils vous surprennent en train de le regarder?"Avec toutes mes excuses à Christopher Nolan, j'ai fait une fois l'erreur d'essayer de revoir Tenet dans un avion. La première fois que je l'ai vu, c'était dans un théâtre, et j'ai eu du mal à comprendre l'intrigue (entropie inverse! temps inversé!); Je voulais essayer à nouveau. Mais le vol était exceptionnellement bruyant et la qualité audio particulièrement médiocre, de sorte que ma compréhension de l'histoire est restée ténue. Je me suis contenté du frisson de regarder les séquences d'action balistiques de Nolan se dérouler à l'envers.
À mesure que nos choix de divertissement au sol augmentent, il y a quelque chose de merveilleux à se contenter du menu de visualisation plus petit que la plupart des compagnies aériennes proposent. Bien entendu, de plus en plus de passagers ont désormais la possibilité d'acheter un laissez-passer Wi-Fi et de diffuser Netflix ou Prime Video à partir de leurs appareils personnels. Et de nombreux transporteurs versent de l'argent dans l'octroi de licences et la conservation de leurs propres énormes bibliothèques. Mais j'aime ne pas passer une heure à me demander ce qu'il faut regarder, et dans les airs, où le temps ne semble pas réel de toute façon, des choix à faible enjeu comme ceux-ci sont plus faciles à faire.
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Sûrement une partie de l'affection que je ressens pour les films d'avion remonte à quand j'étais enfant et que tout l'avion regardait le même film—simultanément sur un grand écran au milieu et sur de minuscules écrans sur le côté. Je me souviens avoir regardé Godzilla et Shrek de cette façon et avoir eu l'impression que la cabine étouffante s'était soudainement transformée en une salle de cinéma glamour dans le ciel, comme si je partageais une connexion profonde avec tous ces corps anonymes assis avec moi dans le noir. Quelque chose de cette petite joie fait surface en moi chaque fois que je plisse les yeux sur un petit écran, grignotant mes terribles petits bretzels, cocooné par les accoudoirs étroits, le rugissement des moteurs de l'avion émoussé par un bourdonnement—rien dans mon esprit sauf ce que la scène suivante apportera.
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Pour moi, le temps d'antenne est comme du temps volé. Parce que le Wi-Fi coûte plus cher, je peux justifier de rester hors ligne et inaccessible, en me livrant à des divertissements gratuits. Et donc, de l'intérieur d'une brume de médicaments anti-anxiété, de déshydratation légère, de maux de dos et de ballonnements au ventre, je planifie mon évasion. Si l'avion a des écrans tactiles de dossier avec des films à la demande, je parcours la bibliothèque comme si j'étais dans une chocolaterie chic. Tant de choix! Il y en a pour tous les palais! Mmm, mais de quoi suis-je d'humeur?
J'ai un souvenir étrangement bon de tous les films que j'ai regardés dans les avions, et mes choix tombent invariablement dans quelques catégories. Le premier, ce sont des superproductions que je ne verrai jamais au cinéma—en d'autres termes, n'importe quel film de super-héros. Je suis trop en retard sur l'Univers cinématographique Marvel à ce stade pour prétendre que je vais rattraper mon retard, et pourtant j'ai vu les deux films des Gardiens de la Galaxie plus Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux dans les avions. Le second est celui des Films indépendants Dont j'ai entendu parler de Bonnes Choses—des films plus petits et bien évalués, tels que Dope, Beyond the Lights et Clouds of Sils Maria, que je peux me sentir bien et cultivé d'avoir regardé, et que je n'aurais peut-être pas pris le temps autrement. Le troisième est les Vieux Films de Réconfort, ceux que je recherche rarement activement, mais qui me font rire et pleurer et heureux d'être en vie. (Moana. Fin de la liste.)
Lire: Pourquoi nous pleurons dans les avions
En tant que personne qui vole de la côte Est à Guam un peu régulièrement—c'est une journée entière perdue pour voyager, et presque une autre journée perdue pour le décalage horaire—Je me suis habitué à penser aux vols long-courriers en termes de combien de films je peux regarder. Un vol de 8,5 heures de Houston à Honolulu? C'est quelques films plus quelques siestes. (Les frénésies de mini-séries peuvent tout aussi bien fonctionner. Plus tôt cette année, j'ai regardé tout le Lotus Blanc de HBO sur un vol de 14 heures entre Newark et Narita.)
illustration de poisson rouge disposé en forme de coeur
Arrêtez d'Essayer d'Élever des Enfants Qui Réussissent
ADAM GRANT ET ALLISON SWEET GRANT
D'autres ont également vanté les petits plaisirs de regarder des films pendant les vols. Au début de 2021, Joshua Rivera a écrit pour Polygon que les films d'avion étaient la seule chose qui lui manquait à propos de ne pas pouvoir voler pendant la pandémie. ” Quand je volais, je prenais des risques étranges et impénétrables sur des films que je ne regarderais pas normalement à la maison", a déclaré Rivera, confirmant ma conviction que les avions sont l'espace liminal ultime-un endroit qui semble un peu faux, où nos actions n'ont pas autant d'importance, où nous nous sentons en quelque sorte plus libres.
Bien sûr, comme toute autre partie de l'expérience de voyage en avion, regarder un film peut avoir ses inconvénients. Ryan Lambie a écrit pour Den of Geek des nombreuses questions qu'il se pose lors de la sélection d'un film dans un avion: “Quel film ne sera pas ruiné par le fait que l'image aura été coupée pour tenir sur un minuscule écran 4:3, supprimant ainsi tout sentiment de grandeur cinématographique? Quel film n'est pas tellement bourré de nudité ou de cris d'extase sexuelle que vous devrez vous soucier de ce que les autres passagers pourraient penser de vous s'ils vous surprennent en train de le regarder?"Avec toutes mes excuses à Christopher Nolan, j'ai fait une fois l'erreur d'essayer de revoir Tenet dans un avion. La première fois que je l'ai vu, c'était dans un théâtre, et j'ai eu du mal à comprendre l'intrigue (entropie inverse! temps inversé!); Je voulais essayer à nouveau. Mais le vol était exceptionnellement bruyant et la qualité audio particulièrement médiocre, de sorte que ma compréhension de l'histoire est restée ténue. Je me suis contenté du frisson de regarder les séquences d'action balistiques de Nolan se dérouler à l'envers.
À mesure que nos choix de divertissement au sol augmentent, il y a quelque chose de merveilleux à se contenter du menu de visualisation plus petit que la plupart des compagnies aériennes proposent. Bien entendu, de plus en plus de passagers ont désormais la possibilité d'acheter un laissez-passer Wi-Fi et de diffuser Netflix ou Prime Video à partir de leurs appareils personnels. Et de nombreux transporteurs versent de l'argent dans l'octroi de licences et la conservation de leurs propres énormes bibliothèques. Mais j'aime ne pas passer une heure à me demander ce qu'il faut regarder, et dans les airs, où le temps ne semble pas réel de toute façon, des choix à faible enjeu comme ceux-ci sont plus faciles à faire.
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Sûrement une partie de l'affection que je ressens pour les films d'avion remonte à quand j'étais enfant et que tout l'avion regardait le même film—simultanément sur un grand écran au milieu et sur de minuscules écrans sur le côté. Je me souviens avoir regardé Godzilla et Shrek de cette façon et avoir eu l'impression que la cabine étouffante s'était soudainement transformée en une salle de cinéma glamour dans le ciel, comme si je partageais une connexion profonde avec tous ces corps anonymes assis avec moi dans le noir. Quelque chose de cette petite joie fait surface en moi chaque fois que je plisse les yeux sur un petit écran, grignotant mes terribles petits bretzels, cocooné par les accoudoirs étroits, le rugissement des moteurs de l'avion émoussé par un bourdonnement—rien dans mon esprit sauf ce que la scène suivante apportera.
